Soutien à l’enfance qui lutte pour tenir debout : des artistes à son chevet.
Pour moi c’est aussi dans mon travail un thème souterrain. C’est l’enfant intérieur persistant qui bat le rappel de l’expression : nécessité de sortir de la crypte pour cet enfant resté en souffrance, attendant de trouver droit de cité pour sortir du figement, pour oser s’incarner.
J’expose ici cet enfant sous divers avatars depuis 2005 jusqu’à aujourd’hui : il a changé de tenue, mais pas forcément grandi, ni renoncé à sa vérité. Cette partie de mon travail restait dans l’ombre de mon atelier, j’en présente aujourd’hui quelques jalons, en fidélité à la pugnacité de ce double dans son appel à être traduit, mis en lumière, dans son appel à être. Enfant légitime et montrable. Enfant de l’art.
Enfant vestale portant sur sa tête le château médiéval de ses origines, enfant porte-faix, enfant écartelé. Enfant sauveur de son double gisant, enfant magicien s’offrant à réparer les cassures, les exils, enfant oblat.
C’est un enfant douloureux car son offre immense a pour revers une infinie demande à laquelle personne jamais ne pourra répondre. C’est un long chemin pour qu’il puisse sortir de la dramatisation de l’enfance, trouver l’apaisement, et ce chemin j’ai la chance de pouvoir le mener en peinture, qui ouvre sur la lumière, le partage et la joie.
Avec le cheminement le visage de ce petit guerrier s’apaise, un espace de respiration l’irrigue, un sourire s’esquisse, la confiance peut-être. Le masque a fait place à ce qui ressemble à de la chair, le voici parmi nous.
Pour moi c’est aussi dans mon travail un thème souterrain. C’est l’enfant intérieur persistant qui bat le rappel de l’expression : nécessité de sortir de la crypte pour cet enfant resté en souffrance, attendant de trouver droit de cité pour sortir du figement, pour oser s’incarner.
J’expose ici cet enfant sous divers avatars depuis 2005 jusqu’à aujourd’hui : il a changé de tenue, mais pas forcément grandi, ni renoncé à sa vérité. Cette partie de mon travail restait dans l’ombre de mon atelier, j’en présente aujourd’hui quelques jalons, en fidélité à la pugnacité de ce double dans son appel à être traduit, mis en lumière, dans son appel à être. Enfant légitime et montrable. Enfant de l’art.
Enfant vestale portant sur sa tête le château médiéval de ses origines, enfant porte-faix, enfant écartelé. Enfant sauveur de son double gisant, enfant magicien s’offrant à réparer les cassures, les exils, enfant oblat.
C’est un enfant douloureux car son offre immense a pour revers une infinie demande à laquelle personne jamais ne pourra répondre. C’est un long chemin pour qu’il puisse sortir de la dramatisation de l’enfance, trouver l’apaisement, et ce chemin j’ai la chance de pouvoir le mener en peinture, qui ouvre sur la lumière, le partage et la joie.
Avec le cheminement le visage de ce petit guerrier s’apaise, un espace de respiration l’irrigue, un sourire s’esquisse, la confiance peut-être. Le masque a fait place à ce qui ressemble à de la chair, le voici parmi nous.